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La forêt occupe une place très importante dans l’espace (plus de 3000 hectares) et dans la vie économique traditionnelle. Constituée pour l’essentiel de bois communaux, elle est gérée aujourd’hui par l’ONF. Autrefois les Lussois, à titre complémentaire, travaillaient comme bûcherons ou faisaient le débardage du bois avec les chevaux. Le bois coupé, ébranché et écorcé était transporté vers les 5 scieries ou vers la gare. Il ne reste aujourd’hui qu’une seule scierie en activité. On peut voir des vestiges de scieries anciennes au Trabuëch et aux Corréardes.
Depuis le Moyen-Âge jusque dans les années 1850, les bois venant des forêts de Lus étaient transportés par flottage sur le Buëch. Au printemps, quand les eaux devenaient grosses, on constituait des radeaux en assemblant au moins 7 à 8 grandes pièces de bois et les raseliers les conduisaient sur les eaux du Buëch jusqu’à Sisteron où ils étaient ensuite dirigés vers la Durance. Expéditions périlleuses qui dans l’histoire de Lus ont provoqué beaucoup d’accidents mortels.
Lus a toujours été une terre d’élevage et de pâturage. Autrefois les troupeaux étaient composés exclusivement d’ovins (près de 8000 en 1830, sans compter les transhumants), les vaches et les bœufs trois fois moins nombreux étant utilisés comme animaux de trait.
Aujourd’hui très peu de gens vivent de l’élevage ; mais les vaches laitières sont également présentes et la commercialisation de produits laitiers s’est développée. Dès le mois de juin les moutons gagnent les hauts pâturages d’été où montent également des troupeaux transhumants de Provence. Plusieurs bergeries d’altitude sont ainsi en activité pendant l’été : la cabane du Fleyrard, au-dessus du vallon de la Jarjatte, la bergerie des Amayères, la cabane des Sièzes, la cabane de Chamousset.
Planté en 1848, comme dans beaucoup de communes de France pour célébrer la nouvelle République, cet arbre de la Liberté, qui est un peuplier noir d’Italie, trône encore avec majesté sur la place de la Mairie de Lus.
Henri Gignoux, fondateur des Glacières générales des Alpes, installa une glacière à Lus à Champ-Bertrand, à proximité de la rencontre du Buëch et du Lunel. Un lac artificiel gelé permit de produire de la glace naturelle qui découpée, puis stockée dans la sciure était ensuite expédiée par le train jusqu’à Marseille et la Côte d’Azur. Cette industrie perdura jusqu’en 1925 puis fut concurrencée par le réfrigérateur. En hiver, elle a constitué pour les Lussois une source appréciable de revenus complémentaires.
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