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Lus la Croix haute a eu, sous l’ancien Régime, une histoire compliquée, qui s’explique en partie par sa situation géographique entre Provence et Dauphiné.
Lus releva d’abord des comtes de Die, les Isoard, jusqu’à la fin du XII e siècle, puis deux familles alliées issues des Baronnies, dans le sud de la Drôme, les Artaud et les Montauban, se partagèrent la seigneurie de Lus et après être passée de mains en mains la terre de Lus échut au début du XVIII e siècle à une famille provençale, les Jarente ou Gerente, qui n’habitait pas Lus : Henry Armand de Jarente d’Orgeval fut le dernier seigneur de Lus. Il perdit ses biens et privilèges au moment de la Révolution, passa en jugement à Die en l’an IV, mais bénéficia d’un verdict de clémence.
Lus a toujours été un carrefour d’influences, un lieu de contacts et d’échanges entre Nord alpin et Sud méditerranéen, entre Préalpes dioises de l’Ouest et grandes Alpes de l’Est. C’est le cœur d’un réseau dense de relations qui ont toujours existé entre Diois, Trièves, Bochaine et Dévoluy.
Témoignant de son passé médieval, la commune de Lus-La-Croix-Haute compte différents vestiges de cette époque parmi lesquels :
L’église paroissiale de Lus, fut au Moyen-Âge l’église du Prieuré de Saint-Ruf, sous sa forme actuelle, elle date du XIX e siècle, L’église des Lussettes, était une annexe de l’église de Lus, la jolie chapelle de la Jarjatte a été créée en 1763 sous le vocable de la Visitation de la Vierge.
Le type primitif est sans doute celui de la « maison dauphinoise », mis en place par les Chartreux au XVII e siècle : bloc cubique avec toit a quatre pentes et ouvertures sur les quatre faces, qu’on retrouve dans le village de Lus.
A partir de là deux grands types de maisons rurales se sont dégagées : un seul bâtiment, allongé, regroupant les pièces d’habitation, la ou les étables et écuries, la grange, la remise ; ou bien plusieurs bâtiments plus ou moins à l’écart du bâtiment central d’habitation. Dans les deux cas les quatre pentes des toits sont devenues inégales : deux d’entre elles de forme triangulaire sont en forme de « demi-croupes ».
Les toits étaient autrefois couverts de chaume, mais au début du XXème, en raison d’incendies fréquents, le chaume a été interdit et remplacé peu à peu par des tuiles écaille. Il subsiste néanmoins une chaumière au Trabuëch.
Pour en savoir plus, livret disponible auprès le la maison du patrimoine et de l’office du tourisme
Les principaux hameaux avaient souvent un four à pain banal, c’est-à-dire un four public utilisé par les habitants, le Trabuëch en possédaient deux.
Les villageois achetaient du bois dit "de feu". Il fallait environ cinq steres par an car ils faisaint le pain pour une dizaine de jours. Le pain se fabriquait avec du levain conservé dans un pot de terre qui servait à tous les voisins.
Le four était allumé avec du pin ou du sapin et de la paille au fond. Environ une heure plus tard, le four était chaud, la cendre était alors ôtée. Le pain était cuit au bout de trois quart d'heure. Certains hameaux ont cuit le pain jusqu'en 1950. Aujourd'hui il reste trois fours : deux au Trabuëch et l'un aux Lussettes, ils sont utilisés lors de la fête du pain en juillet au bénéfice de l'ADMR.
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Elles sont actuellement au nombre de 63 et par leur diversité et leur beauté elles sont l’un des attraits des hameaux dans lesquels elles sont dispersées. Leur construction a débuté au début des années 1820 seulement. Il s’agissait de favoriser l’alimentation en eau pour les hommes et les animaux sur tout le territoire de la commune, mais aussi de pouvoir mieux lutter contre les incendies liés aux toits de chaume.
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